Projet phare permettant de poursuivre la valorisation du sport pour la région Auvergne et la ville, l’emblématique stade Philippe-Marcombes de Clermont-Ferrand, a entamé sa résurrection. Le chantier a commencé au printemps 2018 par la destruction des anciens équipements vieillissants. Les travaux de construction du nouveau stade ont débuté en janvier 2019. Le projet est quasi-pharaonique : une tribune de 1500 places, huit couloirs d’athlétisme, un parc urbain et sportif adapté aux loisirs et au sport santé, des terrains de tennis, un skatepark couvert placé sous une terrasse panoramique avec vue sur les Puys…
Un chantier spectaculaire
C'est un chantier pharamineux de 6,7 hectares à proximité du centre-ville. La rénovation du stade coûte quelque 35 millions d'euros. L'équipement s'étalera sur près de sept hectares et devrait être totalement achevé en septembre 2020. Une fois terminé, le parc urbain présentera : 10 000 m2 de surface plancher, 30 000 m2 de surfaces sportives, 2 700 m2 de tribunes et de locaux administratifs, 3 000 m2 d'ateliers et de salles sportives, 330 m2 de club house tennis, 9 700 m2 de parc urbain, et 28 500 m2 pour les pratiques sportives, dont 5 100 m2 de surfaces construites/couvertes.
L’ensemble des travaux est réalisé par Laroche bétons située à Parentignat (63) sous l’égide de Vinci. Un choix judicieux d’une entreprise qui dispose de matériels adaptés aux contraintes de livraison rencontrées sur les chantiers : accessibilité en hauteur, éloignement du point de coulage… Vital lorsqu’il s’agit de livrer et couler plus de 9000 m3 de béton, soit 1300 camions toupie !
Laroche Béton a utilisé deux types de ciments pour ce gigantesque chantier : le
CEM I 52,5 N SR3 CE PM CP2 NF HRC de l’usine Ciments Calcia de Beaucaire pour les terrains de tennis ; et le CEM II/A-L 42,5 R CE CP2 NF de l’usine de Beffes dans la conception des bétons pour 75 % du chantier et notamment les voiles. « Nous avons réalisé des voiles de 9 m de haut sans vibration, explique Alexandre Laroche. Nous avons, en accord avec l’entreprise Dumez qui représente Vinci, mis en place un béton auto-plaçant assez technique avec un étalement de 750 +/- 50, avec une rhéologie de 2h30. D’autant qu’il nous fallait démontrer que, bien que le béton auto-plaçant soit plus onéreux, le gain de temps sur le coulage dans les banches inox et l’élimination des aléas humains le rendait beaucoup plus performant. Depuis 2009, nous n’utilisons plus que les ciments Calcia pour réaliser nos bétons. A ce jour c’est la seule entreprise qui nous offre la qualité et surtout la régularité de formulation que nous attendons. »